Introduction
Ceci est un article en construction. Des paragraphes sont en cours d'écriture et seront publiés ultérieurement. De même, des images complémentaires viendront agrémenter le tout dans sa version définitive
Vous avez décidé de vous mettre à la photographie, la vraie. Fini de faire mumuse avec le petit compact et vous avez franchi le cap, vous avez acheté un reflex !
Mais, malheureusement, la notice est imbuvable, et personne dans votre entourage n'est un photographe au moins averti (pour ne pas dire éclairé).
Cet article est fait pour vous ! Nous allons essayer d'y développer les bases simplement et en images pour comprendre comment fonctionne un reflex et surtout comment le maîtriser !
Ceci est donc un article pour les débutants, car nous n'allons pas détailler les sujets et nous allons volontairement oublier beaucoup de choses. En effet l'art de la photographie est un art techniquement complexe avec divers segments dans cet art (comme la photo de nuit, la photo animalière, la photo de studio, la photo animalière de nuit en studio, ...) et chaque partie, chaque segment est déjà développé dans de nombreux livres de plusieurs centaines de pages sans qu'ils n'arrivent à épuiser le sujet non plus. Alors faisons simple pour commencer.
Nous ne toucherons pas ici au sujets relatif à la créativité comme les "règles de compositions" par exemple ou encore les meilleurs moment pour prendre une photo. L'article est une aide pour maîtriser un outil et ne doit en aucun cas brider votre créativité. À vous de tester, d'apprendre de vos photos et de celles de vos collègues, des contributeurs de C2C ou ailleurs.
Vous pourrez trouver, par ailleurs, à la fin de l'article des références de livres pour aller plus loin. De même pour certains sujet d'un paragraphe, des liens vers des sites internet plus techniques pourront vous permettre d'en savoir plus.
Un deuxième article permet de comprendre le travail qu'il reste à faire une fois les clichés pris avec l'appareil. C'est le travail de post-production ! Ces deux articles sont largement inspirés du travail réalisé et publié par Alexandre Buisse sur son [http=http://www.alexandrebuisse.org/resources/photo-class]site internet[/http]. Certains paragraphes sont même des traductions plus ou moins interprétées de ces propos.
Petite parenthèse avant de vraiment commencer, je fais des photos avec des reflex de marque Canon depuis près de 20 ans. Je ne dis pas que c'est le meilleur (quoi que ...), mais c'est juste que pour parler de certains modes de règlages, la dénomination par défaut sera celle de chez Canon, j'essaierai néanmoins de mettre les équivalences de Nikon, peut être Sony, moins sur Pentax (acr je ne connais personne qui en a).
Les appareils photo Reflex (présentation générale, format de capteur, …)
Définition
Voici ce que dit l'ami wikipedia au sujet des reflex :
Un appareil photographique reflex mono-objectif est un type d'appareil photographique caractérisé par l'utilisation d'un objectif interchangeable servant à la fois à la prise de vue et à la visée grâce à un système de miroir mobile.
Heureusement qu'on avait dit simple.
Alors un reflex est composé :
* d'un miroir qui renvoie la lumière dans le viseur. Ainsi vous voyez dans le viseur exactement (ou presque, on le verra un peu plus loin) ce que vous allez obtenir comme photographie. C'est le principe fondamental du reflex.
* d'une surface sensible, avant c'était une pellicule, maintenant un capteur, on dira donc par la suite : capteur.
* d'un obturateur qui permet d'occulter le capteur. Lors du déclenchement l'obturateur s'ouvre un temps donné pour faire passer la lumière et donc solliciter les photosites du capteur au nombre de plusieurs millions, au même nombre que les pixels, puisque les informations du photosite donneront la couleur au pixel.
* d'un objectif (lien vers le paragraphe concerné) qu'on peut changer en fonction de ses envies enfin plutôt en fonction de son budget !
Formats de capteur
Les différents formats de capteur
Le capteur, on l'a vu est la surface sensible qui remplace la pellicule. Au temps de l'argentique un format s'est imposé, le 24x36 (remarqués la proportion 2/3) appelé également 35 mm. 35 est la hauteur du film comprenant les perforation, 24x36 mm étant les dimensions de la surface sensible.
Au début de l'ère numérique, fabriquer des capteurs d'une taille équivalente était beaucoup trop couteux et les fabricant ce sont rabattu sur des capteur plus petit et même de proportions différentes.
Le format 4/3 était né et est toujours d'actualité dans les compacts et les bridges avec des dimensions ne dépassant pas les 8 mm sur ses quatre côtés. La surface sensible sur un compact ou un bridge est ainsi près de 20 fois plus petite que celle d'un 24x36.
Un reflex dispose quant à lui toujours d'un capteur 2/3 mais plusieurs écoles et dimensions coexistent :
* Le plein format ou full frame qui est le véritable et unique équivalent du 24x36. Ce sont des capteurs qui coûtent très cher et qui se retrouvent donc dans des boitiers à destination des professionnels ou des amateurs très fortunés,
* le format APS-C divisé en deux catégories :
* Les appareils canon, doté d'un capteur de taille de 14,8 x 22,2 mm
* et les autres (Nikon, Sony, Pentax) d'une taille d'environ 15,7 x 23,6 mm.
On oubliera le capteur APS-H utilisé sur un seul Canon et le Foveon de Sigma, parce que, bon, autant le dire, ce n'est pas spécialement intéressant …
Les effets de la taille du capteur
La taille du capteur influe sur des critères très important en photographie dont les principaux sont les suivants :
* La sensibilité : En effet, plus les capteurs sont grand plus il y a de la place pour mettre des photosites dessus et plutôt que d'en mettre plus on préfère faire en sorte qu'ils soient plus gros. Ainsi les photosites peuvent "absorber" plus de lumière et donc au final obtenir plus de détails.
La profondeur de champ : plus le capteur sera grand, plus petite sera la profondeur de champ, c'est-à-dire que la zone de netteté (on y reviendra un peu plus bas) est limitée. Pour l'expliquer facilement c'est assez complexe, donc voici un lien pour aller plus loin*.
* La plage dynamique : comme pour la sensibilité, des photosites plus gros permettent de récupérer plus de détails, mais en plus ils permettent d'en conserver plus autant dans les hautes (clair) et les basses (ombres) lumières. Ainsi, cela permet de moins rater ses photos d'escalade dans les calanques par exemple avec un grimpeur à l'ombre habillé avec des vêtements sombres et des rochers blancs et au soleil.
* La focale équivalente : on parlera plus en détail dans la partie objectif, mais on comprend en regardant l'image des différentes tailles de capteur qu'un sujet apparaîtra plus grand sur un capteur plus petit que sur un grand, à focale équivalente. On parle de coefficient multiplicateur ou de crop factor en anglais, et il est de 1,6 pour les capteurs APS-C Canon et 1,5 pour les autres APS-C. (rassurez vous on va développer ça dans un paragraphe à part !).
Et donc pour conclure ce paragraphe sur la taille, on pourra dire que pour quasiment tout ces critères, plus que c'est long, plus que c'est bon !
Pour aller plus loin
La taille des capteurs sur le site les numériques
L'influence de la taille du capteur sur le bruit numérique sur le site d'Eric Heymans*
Le fichier RAW
Avec un reflex, et de plus en plus avec les compacts dits "expert" vous avez la possibilité de choisir entre Jpeg et Raw. Mais qu'est ce donc que ce RAW ?
Quand vous prenez une photo avec un appareil numérique, vous sollicitez des récepteurs, les photosites. Les photosites transforme la lumière en signal électrique puis tout ceci devient un ensemble de chiffres correspondant au niveau de lumière (ou plutôt son rayonnement électromagnétique) de chaque pixel.
Le fichier RAW est donc le négatif du numérique. Ce n'est pas un fichier image, mais quand un ordinateur vous affiche un fichier Raw il affiche une image. Le fichier RAW ne se nomme pas .raw, mais est un format propriétaire, et le nom varie en fonction de la marque de votre appareil : .CR2 pour Canon, . NEF pour Nikon par exemple.
Cette image affichée par défaut est en fait une interprétation du fichier parmi une infinité, interprétation faites en fonction de l'ordinateur ou du logiciel que vous utilisez. Cette opération s'appelle le dématriçage.
Les logiciels, mais aussi les ordinateurs (Mac, PC, …) possèdent des moteurs de dématriçage (des programmes internes) et chacun ne donnera pas forcément le même rendu d'image. Ainsi, vous pourrez avoir plusieurs rendu sur le même ordinateur si vous utilisez plusieurs logiciels, d'où l'intérêt de faire soi-même cette opération.
Il n'y a donc pas d'image "brute de capteur", sinon un nuage de 0 et de 1, mais encore faut-il s'appeler Neo pour la visualiser correctement.
Vous devez donc, et c'est ce que fait une machine par défaut, pour dématricer : ajuster les couleurs, la balance des blancs, le contraste, la netteté, la saturation ou encore d'autres traitements plus poussés comme la réduction du bruit par exemple. Une fois votre choix fait vous pourrez enfin partager vos images sous forme de fichier image (jpg, tiff, psd, etc...).
Si vous avez un appareil ne vous permettant pas d'obtenir le fichier RAW, vous pourrez toujours sur les fichiers images obtenus (généralement un jpg) appliquer des corrections, mais vous n'obtiendrez pas les mêmes résultats, car des informations ont été supprimées par l'appareils au moment où il a passer les résultats de son capteur en fichier image. Le RAW est ainsi à privilégier car il permet de récupérer des détails là où on a l'impression qu'il n'y en a pas comme sur un terrain neigeux un peu trop sur-exposé. Un tel terrain neigeux sur un jpg apparaîtrait blanc quelque soient les corrections, alors qu'en travaillant correctement le fichier RAW, il pourra être possible de retrouver des textures naturelles de la neige.
Pour aller plus loin
- Article sur le Raw sur le site lemondedelaphoto.com
- les idées fausses sur le raw du site alpha-numérique.fr
La suite à venir très bientôt