Col des Grands Fats : Face SSunday 10 February 2008
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Weather
Ciel degage, chaud
Conditions
Bonnes pour la face qu'il n'aurait quand meme pas fallu redescendre plus tard, afin de ne pas trop se faire pousuivre par des hordes d'escargots.
Lieu / altitude / orientation | Neige meuble | Épaisseur totale | Commentaire |
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Chemin/1700-1250/SW/13h00 | Transfo, dégelée ou pas, souvent croûtée... | ||
Pente/1950-1700/SSE/11h30 | Moquette a transfo sur 10cm |
Timing
7h00-13h00
Commentaires personnels
C2C-G2G a l'heure de l'apero: Alex et Luc discutent en regardant la photo de la face S des Avoudrues admiree le jour meme en montant a la Pointe de Sans Bet. Entre deux verres, le groupe se forme pour le lendemain.
Lever a 5h15... c'est pas la grande forme entre le manque de sommeil, un genou qui tiraille et les agapes de la veille. Retour au Crot et depart canon sans echauffement prealable. Je peine derriere Alex, Bubu et Lucio sans savoir s'ils vont tres vite ou si je subis la vengeance de l'un des vins de la veille -Muscat, Pacherenc du Vic Bilh, Floc de Gascogne, Saint Joseph (priez pour que la forme revienne)- sachant que le Rully 1er cru et le Marsannay n'y sont absolument pour rien. A moins que la tartiflette demoniaque n'ait frappe: ne jamais manger de tartiflette en dehors des Aravis... Bref, j'ai l'impression d'etre le vieux de service et au pied de la face, a 8h30, le moral est aussi reluisant que les comptes de la Societe Generale.
Pause. Nous quittons le fond du vallon, magnifique avec ces bosses enneigees, pour monter dans la face sous un soleil de plomb. La vue de l'interminable traversee vers les Avoudrues finit de me saper le moral et j'abandonne mes comparses pour monter vers le Col des Grands Fats en esperant secretement renoncer a cause de l'horaire, des reptations nivales, du goulet trop merdique voire de la baisse du CAC 40. Las, rien de tout cela ne se produit. Au contraire, je continue a monter regulierement et la vue d'AB&L, largement en contrebas ainsi que celle du col qui se rapproche, m'empechent de descendre illico. Bref, les dalles, le goulet qui passe facile, les dernieres pentes qui promettent une moquette digne de Conforama, tout se ligue contre un abandon qui semblait acceptable. J'atteinds finalement un point a dessus du col, petite plateforme confortable au soleil et vaque aux occupations originales du winner de la montagne.
Descente. Moquette, transfo, humide avec troupeaux d'escargots skiophages. Belle descente printaniere sur 750 metres dans cette face raide sans exces, ludique quoi. Retour a 1700 ou j'attends la descente d'AB&L. Spectacle.
Retour tranquille a la tuture, a peine interrompu par une rencontre rupicapricole, et sieste en attendant les trois zigotos, dont l'innenarrable homme-grenouille en combinaison noire-orange assortie a ses scarpas customisees et a ses batons de sept lieues. Z'avez pas vu les bouquetins? Tu m'etonnes...
Commentaires
J’aime bien le style ; t’as dû boire quelques verres avec Rozenn samedi soir
Ah oui, entre les dalles de rocher, il doit bien y avoir des herbes couchées…
En tout cas je suis ravi d’avoir fait ta connaissance, et j’espère qu’on aura l’occasion de refaire une course ensemble (de bas en haut ce coup-là).
Bien content de cette sortie avec toi, depuis le temps que je me demande à quoi ressemble ce représentant d’in2p3
Désolé d’être parti vite le matin, mais :
- je voulais diminuer le temps de portage
- je n’avais pas chaud, et je voulais me réchauffer
- sur le chemin, on pouvait monter sans réfléchir : autant gagner du temps sur cette partie, vu que dans la face ça ira forcément moins vite (étude de l’itinéraire, de la nivo…)
- Lucio m’avait dis que tu torchais des trucs genre Grande Balmaz en 2h30 aller-retour : vu que j’ai mis 2h30 juste à la montée, avec pourtant 300m à 900m/h de moyenne et le reste sans pinailler (700m/h mini sur ski, 500m/h mini en crampons grace aux traces, donnant du 600m/h de moyenne sur 1500m, en comptant les arrêts photos, noisettes et mise des crampons), je ne me suis pas inquièté.
Du coup je n’ai pas eu de scrupule, d’autant plus que tu avais les skis les plus légers. Je m’inquiétais plus pour âlex, dont je ne connaissais pas la forme (mais il allait mieux que moi, pas de problème), et pour moi-même suite au petit dèj non conforme aux normes bubuesques, et à la mauvaise récupération de l’effort de la veille.
Jusqu’au pied de la face, je suis allé vite par rapport à mes gros skis, mais ça me semblait normal avec des skis légers : 600m/h, pas extrême.
Il fallait le dire que ça allait trop vite. Comme je n’avais pas l’impression que ça trainait derrière (je prenais 50m d’avance, que je reperdais 2mn plus tard), j’ai plutôt essayé de ne pas faire le boulet avec âlex qui me poussait
Par contre nous avons vu un bouquetin : nous l’avons même dérangé vu que l’on est passé là où il se trouvait. Il a anticipé notre venu et nous ne l’avons pas vu de prêt.

pas de souci Bubu!
J’etais un peu entame par l’apero de la veille et autres peripeties…
Pour en revenir a ton accoutrement, puisque c’est quand meme le sujet qui nous importe n’est ce pas,
plus qu’a un homme grenouille, c’est a une Salamandre qu’il me fait penser!!
Et tu n’es pas le premier à me le dire ! Déjà sur le parking de Valmaure en décembre
J’aime bien les salamandres.
En plus c’est une espèce protégée. Et je viens de voir sur wikipédia que sa peau est toxique Je ne savais pas, j’en ai déjà pris dans les mains sans problème (c’est un signe…).