[2j en TC] Tête de Paccaly : Circuit des 3 Combes + Mont Lachat : Couloir ESaturday 16 February 2008

TODO box images

TODO box map

Weather

Conditions météo : beau avec quelques brumes en fond de vallée, bonne inversion thermique.

Conditions

Conditions nivo : neige de qualité très hétérogène (traffolée, gelée, juste revenue, bien revenue et croûtée).

Timing

départ à 9h30 des Confins (cela peut paraître assez tard mais aux vues des conditions quasi printanières du moment, cela reste convenable, qui plus est pour les combes) Durée : 6h30 pour la course.

Access_comment

le train c'est mieux quand les horaires ne sont pas faux...
le bus c'est un peu cher dans le coins (sauf si on fait dans le tourisme de masse et qu'on prend un forfait bus +remontées mécanique)
les navettes sont a 2€, mais on a eu beau demandé au chauffeurs, ils n'ont pas voulu qu'on paye...

Hut_comment

Chalet 4*, mais actuellement réservé aux initiés...

De nombreux hébergements sont présents dans la vallée

Commentaires personnels

Il en a fallu de la persévérance pour mener a terme ce projet... d'abord, arriver à convaincre tout le monde (merci Flo pour t'être décidé malgré tes nombreux arguments défavorables), en suite gérer les différents incidents de parcours (accident de voiture 30 minute avant de prendre le train décalant nos correspondances, 3 ensembles de ski pour deux dans le train car raph nous rejoint sur place,...)
Mais finalement on l'a fait, et bien fait...

Vendredi soir donc, après un démarrage difficile, nous arrivons enfin à Annecy ou nous passons la nuit chez Flo après une grosse négociation (oui de la négociation il en a fallu car passe à un moment, plus qu’une personne était motivé par le ski alors que les trois autres visaient une bonne grasse mat...), un bon repas (un bon petit aligot comme y faut !) et la dégustation de quelques bouteilles (personnellement je m’en souviens plus...). Les horaires de train auraient permis de partir seulement le samedi matin, mais finalement, la nuit à Annecy a permis de convaincre les "lève tard"...(qui étaient plus nombreux que prévu).

Samedi, le réveil sonne à 07h30... certains impatients (il y en avait qu’un seul en fait...comme vous l’avez sûrement déjà compris) tournes en rond depuis déjà plusieurs heures... Le petit déjeuner se fait presque dans la bonne humeur et surtout avec beaucoup de caféine. Un dernier pipi et nous voilà parti !

Esprits corrompus pas une société d’assistés ou pré hypoxie musculaire, quelle qu’en soit la raison, à 08h10 nous avons optés pour l’ascenseur, laissant la cage d’escalier libre d’accès au, nous pourrons l’appeler comme ceci, « le motivé de la journée ! ».
Alors désolé pour cet écart de conduite, mais jusqu’à la fin de la journée, cela ne nous reprendra pas...
Quelques minutes plus tard, nous voilà donc partis dans les rues d’Annecy qui, soit dit en passant, étaient assez désertes (en même temps jusqu’à ce jour, je ne savais pas qu’il existait une vie dans les rues de cette ville le samedi matin avant 10h...).
Après un petit quart d’heure de marche, nous apercevons enfin la magnifique gare routière (et c’est là que je me suis aperçu que finalement, bon nombre de gens se lèvent tôt le samedi matin...certes beaucoup de personnes âgées, mais quand même.)
Une fois les billets achetés, le bus repéré et le matériel chargé, nous pouvons prendre place (de préférence à l’avant, au cas où la marche digestive du petit matin n’aurait pas suffit...je sais ce que vous allez me dire : si nous avions pris les escaliers, on en serait pas là. Certes, mais bon, c’est comme ça).
Dès les premiers tours de roues, nous avons vite compris que nous finirons notre nuit une autre fois et que notre emplacement dans ce car allait rapidement devenir stratégique... les kilomètres s’enchaînent et la peur se fait de plus en plus présente sur nos visages. Les 60 minutes affichées pour la Clusaz se transformerons donc en 45 petites minutes (malgré les arrêts... en même temps, le seul arrêt effectué a été celui d’Alex pour une personne qui attendait le car du Grand-Bornand...allez y comprendre quelque chose !)
Nous arrivons à l’entrée de la Clusaz aux alentours de 09h15. Le froid est quand même assez vif, nous rappelant ainsi que nous somme au mois de Février quand même.
A peine le temps de se refroidir l’épiderme et nous revoilà dans le bus direction les confins. Ici, la conduite est beaucoup plus fluide est agréable.
Une dizaine de minutes nous séparent du bas de la station des confins, à peine le temps de se rendormir. Au travers des vitres du car, nous apercevons les sommets qui sont baignés de soleil depuis déjà quelques heures.
Je me souviens des confins, pour y avoir fait plusieurs courses de ski de fond étant gamin. Ce qui nous marquait à chaque fois, c’était la vigueur du froid... 10 ans après, rien à changer ! J’invite les scientifiques à passer le mois de Février aux confins...on reparlera ensuite du réchauffement climatique... (Même la photo elle a froid !)
Après une grosse heure de transport en commun (et quelques secondes d’ascenseur), nous voilà donc ski aux pieds, prêt à affronter les combes.
Le départ est assez cool (quelques mètres de descentes même), mais vue la températures, nous traînons guère dans le but de rejoindre le plus rapidement possible hauteurs déjà ensoleillées. Au fond de la vallée, le lac d’air froid nous confirme que nous sommes bien en hiver.
La première montée est assez rapidement avalée, presque sans poses et malgré quelques détours (merci Djé pour la traverser merdique dans le raid pas tant judicieuse...mais bon, on eu pas en vouloir au « motivé de la journée »).
Une dernière ligne droite et nous avirons en haut du premier couloir.
Le soleil est là, le vent est nul, la préparation pour la descente se fait dans d’excellentes conditions !
Nous entamons la première descente sur une neige encore bien dure, qui plus est dans les parties ombragées (le regel de la nuit passée a été excellent). Les premiers virages sont un peu difficiles à déclencher pour certains, mais une fois dans la pente, les réflexes reviennent naturellement.
A peine sortie du couloir, il faut déjà repenser à la remonté pour le trou de la mouche. De ce fait, nous écourtons volontairement la descente dans le but de tirer à plat le plus possible et ainsi limiter le dénivelé positif... (Même le plus motivé de la journée était d’accord...c’est vous dire !)
En arrivant au col, nous croisons pas mal de personnes qui attendent pour attaquer l’arête qui mène au trou de la mouche. A peine le temps de mettre les ski sur le dos et nous voila engagé dans un petit portage bien joli avec une vue assez sympathique.
Deuxième col de la journée mais là l’ambiance est bien différente : atmosphère bien douce et nombreux skieurs (y’a pas que du bien dans la démocratisation des sports de montagne...)
La redescente du trou de la mouche se fait dans des conditions pleinement printanières : une neige tout juste revenue, une ambiance bien agréable, une profusion de soleil... bref, le paradis.
Comme lors de la première descente, là aussi il nous faut rester à hauteur pour éviter de rallonger le dénivelé de remonté. Après quelques instants d’hésitation nous trouvons l’itinéraire de remontée. De part l’orientation beaucoup plus méridionale, la neige est là déjà bien transformé et nous décidons alors de faire l’intégralité de la monté en portage.
Mais avant cela, il a fallu re-motiver la petite Raphie qui essayait de se faire la mal en douce.... (« et non Raph, bien que tu sois sortie bien en contre bas de nous, il va quand même falloir que tu remonte... »)
Si la première ascension de la journée s’est réalisée dans une atmosphère fraîche, là il en est tout autrement et ces 150 m de remontées nous ont parus interminables.
Au sommet, changement de décor et retour dans le frigo, la neige est médiocre, et cela fini de démotiver Raphie qui profite du départ précipiter de Flo pour cause de rapprochement familiale pour s’esquiver. Nous terminerons donc cette course a deux avec Fred.
La fatigue se fait fortement sentir dans le dernier couloir, et c’est avec plaisir que nous descendons enfin les pentes du fameux couloir du Tchadar, et la première combe parcourue a la montée.
A peine en bas, une navette nous ramène a la Clusaz, d’où, via la navette inter station nous atteignons St Jean de Sixt, et notre lieux de repos via quelques 15 minutes de marche sur fond de chaîne des Aravis au couchant.

Dimanche :
Après une bonne nuit de repos, un bon petit déjeuné, et une nouvelle négociation afin de convaincre Raphaëlle de nous suivre (cette fois-ci elle se terminera par un échec), nous entamons la montée au Lachat. Le manque de neige nous oblige a porter une bonne demie heure, mais en logeant au pied, nous ne pouvions pas passer a coté de l’ascensions de ce « mythique » sommet. Après quelques périlleux pas de gymnastique dans les vernes, et le verrou rocheux, nous débouchons en vue du sommet. L’horaire est rapide, et nous nous offrons en prime une petite pointe au sud du Lachat, puis le Lachat lui-même et son couloir E.
Après une excellente descente en neige juste décaillée comme il faut, nous nous retrouvons au chalet, et nous rejoignons en cinq minute un point bus (on avait un peu de doutes sur l’emplacement, mais finalement le bus est bien arrivé et en 30 minutes nous étions a la gare d’Annecy afin de prendre un train interminable : 4 heures pour rentrer au lieux de deux en raison d’horaires SNCF édité mais totalement faux (pour préserver la planète, il n’allait pas jeter des horaires déjà imprimés quand même…)