Grand beau jusqu'au retour au bivouac !

Très bonnes conditions dans tout le couloir.
Neige nettement plus meuble en arrivant sur le glacier des Rouies (principalement en raison de notre arrivée tardive au sommet : 11h00). Attention au franchissement de la rimaye de ce glacier, encore bouchée par des ponts de neige très précaires ("J'ai les pieds dans le vide", dixit Sébastien...).
La descente sur le glacier des Rouies s'est effectuée sans problème en contournant les crevasses.
Nous n'avons pas trop brassé dans la remontée du glacier de la Lavey (malgré l'horaire tardif encore : 12h00).
Descente dans les mêmes conditions du glacier de la Lavey.

Départ 04h00 du bivouac vers 2200 m, 1h15 en approche jusqu'au cône terminal du couloir NW (2500 m), sommet à 11h00, passage de l'Âne à 12h00, col de la Lavey à 13h00, retour au bivouac à 15h30. Inclus, les pauses multiples.

Aller :
Grenoble > Bourg d'Oisans : bus Transisère ligne 3000. Départ samedi matin à 06h50 de Grenoble (d'autres départs dans la matinée).
Bourg d'Oisans > Champhorent : bus Transisère ligne 3040. Arrivée le samedi vers 09h00 à Champhorent.
Retour :
Champhorent > Bourg d'Oisans : si vous revenez de course suffisamment tôt (pas comme nous !), le bus 3040 passe à Champhorent tous les jours pendant l'été à 17h40.
Bourg d'Oisans > Grenoble : départ à 19h30, arrivée à 20h30.

Alpinistes, grimpeurs et randonneurs grenoblois, usez et abusez de ce service performant de transports en commun (quatre navettes par jour entre Bourg d'Oisans et La Bérarde) qui vous permettra de vous rendre depuis Grenoble au coeur des Écrins pour un prix dérisoire. C'est toujours dommage de prendre place dans un bus aux trois quarts vide ! Et je ne doute pas que vous, vous arriverez certainement à être à l'arrêt avant 17h30...

Informations sur [url]http://www.transisere.fr[/url]

Bivouac quatre étoiles au fond du valon de la Muande au bord du sentier qui mène au lac des Rouies.

Superbe course dans un couloir peu fréquenté (euphémisme). Nous sommes arrivés au sommet après les cordées qui montaient du Pigeonnier, ce qui a renforcé encore un peu plus notre impression de solitude. La remontée du Passage de l'Âne et du Col de la Lavey peut faire mal, surtout psychologiquement. Mais finalement, ça passe très bien, et au col, il ne reste plus qu'à descendre (longtemps) jusqu'à Champhorent (pardon, au fond du vallon du Vénéon, puis à remonter jusqu'à Champhorent). C'est encore mieux lorsqu'il se met à pleuvoir dans le fond du vallon et que l'on doit se dépêcher pour attraper le dernier bus. Partis à 15h30 du fond du vallon, nous sommes arrivés à 17h40 à Champhorent... Sébastien disait qu'on arriverait jamais à l'avoir, mais j'étais plus optimiste. Au final, je pense qu'on a eu tous les deux raisons : nous l'avons vu passer sur la route en contre-haut alors que nous étions dans le dernier lacet qui remonte du parking...
Heureusement, un gentil couple de grimpeurs nous déposera à la gare routière de Bourg d'Oisans, d'où nous prendrons la correspondance pour Grenoble... Merci à eux !

Plus de photos sur http://picasaweb.google.com/nicolas.hairon/AlpinismeLesRouiesParLeCouloirNWEnS#