Assez ensoleillé. Un peu de vent (froid) au col Tuckett, sinon assez chaud.

Itinéraire emprunté

Montée aux Agneaux par le col du Monetier. Descente par le glacier du Monetier et le vallon du Grand Tabuc.

Conditions

• neige à partir de 2700m environ au-dessus du refuge
• col Tuckett, versant E : neige en bas de la pente, le haut est sec et pourri
• col Tuckett, versant W (de visu) : haut sec, neige un plus bas qu'en versant E
• glacier du Monetier : à la rupture de pente vers 3000m, passage assez merdique. Contrairement à ce qu'indique la carte, il manque un bout du glacier. Il faut donc descendre soit sur des restes de névés (discontinus), soit sur des rochers arrondis, avec de belles cascades à proximité et des cailloux qui débaroulent de temps en temps
• des névés permettent ensuite d'éviter (un peu seulement) les cailloux pénibles de la moraine

Fréquentation

• Assez fréquenté pour la VN des Agneaux (moins de 10 cordées)
• Non fréquenté pour la descente sur le Monetier

Montée : 3h40 >> 8h10 (4h30)
Descente : 8h30 >> 10h30 (bas du col Tuckett) >> 15h au Monetier (inclus : pause pique-nique de 45')

Navette à 16h34 au Monetier. Directe jusqu'à Grenoble où elle arrive à 18h40 (à l'heure), sans passer par la case bouchons :-)
Par contre c'est pas donné : 23,50€ par personne

Dernière étape de cette belle traversée.
La veille au refuge, un couple de Grenoblois bien sympas nous a briffé sur les bouchons à prévoir au début du rocher. Du coup on se fait un "départ parking", histoire d'être devant les cordées boulet. Finalement on restera à distance des 2 cordées partis 1/2h plus tôt du refuge, et des cordées suivantes. Donc personne ne se gêne.
Le départ du rocher réveille bien. Je suis bien content d'utiliser un friend pour dire que j'ai pas trimballé tout le matos (collection de friends et coinceurs) pendant 4 jours pour rien (un peu comme les piolets techniques quoi...). Le reste est plus tranquille.
On teste la variante de descente pour rejoindre le col Tuckett en shuntant le rappel de la dalle de départ (utile quand ça bouchonne, ce qui n'était pas le cas là). Le couloir cheminée est un peu impressionnant mais passe bien.

Belle frayeur pour Jacques dans la fin de la descente (merdique) de la partie asséchée (mais humide !) du glacier du Monetier : une grosse pierre lui est passé à quelques cm de la main gauche.

La descente du vallon du grand Tabuc est bien longue, mais très jolie : sauvage avec pleins de fleurs (en particulier des asters).

L'arrivée en avance au Monetier est très appréciée, et encore plus le 1/2 litre de bière ingurgité rapidement ! En tout cas c'est vraiment une belle traversée que ces 4 jours passés au coeur des Ecrins.

PS : déception au kikonnaiki, aucun vainqueur, match nul 0-0. Incroyable de croiser aucune tête connue dans ce secteur un WE de 14 juillet !