Traversée Villard de Lans >> Pic St Michel >> Moucherotte >> St NizierSunday 31 January 2010
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Weather
Grand beau et grand froid (-17°C le matin à Villard).
Vent au Pic Saint Michel.
Conditions
Itinéraire emprunté
Villard de Lans >> La Conversaria >> Prairies de Machiret >> Pic Saint Michel >> les Allières >> Le Furon >> Les Jeux >> Les Ramées >> le Moucherotte >> St Nizier
Conditions
- Bonnes de manière générale.
- Au Pic St Michel, les cailloux ne sont vraiment pas loin, descente précautionneuse...
- Piste complètement damée au Moucherotte.
- RAS au niveau avalanches mais les crêtes du Cornafion et des Rochers de l'Ours fumaient fort le matin.
Fréquentation
- Beaucoup de monde autour Pic St Michel (raquettes et skieurs).
- Beaucoup de raquettistes dans la montée des Ramées.
- Sinon peu fréquenté (descente du Moucherotte après la foule).
Timing
9h20 >> 16h50
Pic St Michel : 12h15
Moucherotte : 16h
Access_comment
- [u]Grenoble >> Villard de Lans :[/u] départ à 8h15 de Grenoble. Pour éviter de nous prendre un but "bus complet", Loïc était à la gare routière vers 7h30 (environ 20 minutes de queue pour l'achat des tickets). Bus plein.
- [u]St Nizier >> Grenoble :[/u] 18h25 à St Nizier (bus en provenance de Lans, presque plein). Nous nous sommes faits "gronder" pour être monté dans le bus avec nos chaussures de ski...
Commentaires personnels
Loïc
Pffff... Quelle bavante ! Le dénivelé est pas énorme, mais une moitié de carte IGN ça commence à faire un peu de distance. Après la traversée Villard >> Lans cet automne, un Villard >> St Nizier, mine de rien c'est plus long, même en ski ! Reste à faire l'intégrale envisagée initialement : traversée du plateau du Cornafion en plus du Pic St Michel et du Moucherotte. Là par contre ça doit être tendu niveau timing pour choper le dernier bus. On avait pas tant de marge que ça (à peine le temps d'écouler 2-3 bières, quelques tartes et crêpes) et pourtant on n'a pas spécialement trainé.
En tout cas, même si c'est pas le truc le plus skiant que j'ai fait, c'est quand même très chouette cette traversée. Merci à Simon pour l'idée. Difficilement envisageable autrement qu'en TC.
Parmi les faits marquants :
- le comptage du nombre de passagers du bus est encore assez artisanal : la petite dame qui vend les billets, fait des petits carrés sur un bout de papier. Et comme cette méthode doit pas être 100% fiable, le chauffeur est aidé de gars en jaune qui comptent de temps en temps le nombre de places restantes dans le bus pour voir si tous ceux qui attendent (ou pas...) devant le bus avec leur billet vont pouvoir rentrer.
- toujours autant de monde à la gare routière pour prendre les bus vers les stations, mais ça nous a semblé un chouilla mieux organisé qu'en décembre. En avril ils devraient être au point ;-)
- Simon a repris ses bonnes habitudes au kikonnéki (4 points)
- Laurent a repris ses bonnes habitudes au kiparsanpicnic... Sauf qu'il a pu s'approvisionner à la charcuterie de Villard.
- Laurent qui découvre en arrivant à Grenoble qu'il a perdu les clés de chez lui quelque part sur le trajet. Autant dire qu'on n'est pas retourné les chercher.
Commentaires

Belle virée !
Pour éviter les déboires de la foule un matin de week-end à la gare routière, l’arme ultime c’est la carte 10 voyages (deux ou trois zones). Ca revient moins cher du trajet, et on ne fait pas la queue au guichet ! A aller acheter un soir en semaine…
Pour ne pas effrayer ceux qui veulent prendre le bus, j’ajoute qu’en 4 ans de mobilité douce à Grenoble, je ne me suis jamais pris de but à la gare pour cause de bus plein. Généralement, s’il y a beaucoup de monde, le chef de gare (oui, oui) fait appel à un bus de réserve.
Souvent le bus de 8h15 pour le Vercors n’est pas plein (à mon avis, celui de 10h15 est plus fréquenté). Ce n’est évidemment pas la même donne pour ceux qui vont à Chamrousse, aux Sept Laux, à l’Alpe d’Huez ou aux Deux Alpes. Mais même pour ces destinations et munis de la carte 10 voyages magique, on est assuré d’avoir une place.
Bah, en expliquant le périple au chauffeur, il a dû se montrer compatissant, non ?
Ah bon ? Si tu te pointes à 8h10 avec la carte et que le bus est plein, ils se démerdent pour mettre un autre bus ? Comment ils font pour connaitre le nb de places dispos en tenant compte des gaziers avec la carte qui se pointent en dernière minute ? Pour moi la comptabilisation du nb de places dispos est assez mystérieuse (je raconterai dans les commentaires « l’automatisation du process »
Il avait pas l’air d’humeur à entendre nos explications, donc on s’est pas étendu. On a juste dit qu’on n’avait pas autre chose.

Vous augmentez les D+/D- de plus en plus!
J’ai rajouté mes commentaires…

Joli tour !
Pour le comptage, à la gare routière d’Annecy, même méthode : des petits carrés.

[quote=« Loïc, id: 980619, post:3, topic:95638 »]
Ah bon ? Si tu te pointes à 8h10 avec la carte et que le bus est plein, ils se démerdent pour mettre un autre bus ? Comment ils font pour connaitre le nb de places dispos en tenant compte des gaziers avec la carte qui se pointent en dernière minute ? Pour moi la comptabilisation du nb de places dispos est assez mystérieuse (je raconterai dans les commentaires « l’automatisation du process » ;)[/quote]
Je voulais plutôt dire qu’avec la carte, tu pouvais te pointer à la gare à 8h00 et filer direct au quai du bus sans crainte de le louper parce que tu n’as pas à subir la (longue) queue pour acheter un billet.
Pour la comptabilisation du nombre de places, ça se fait à la criée dans le hall de la gare : « Qui-va-à-Villard-de-Lans-? ». Suivant le nombre de pelés qui se manifestent, le chef de gare décide ou non de mettre en circulation un nouveau bus. Ca n’a dû m’arriver qu’une ou deux fois, et même dans ce cas le bus de rabe vient d’une réserve située quelque part en ville et n’arrive qu’un petit quart d’heure après. Même système pour les bus qui partent pour Belledonne et l’Oisans.
Je vois mal comment ils pourraient procéder autrement, le nombre de personnes qui se pointent pour aller skier est une variable largement pseudo-aléatoire (à la limite conditionnée par la météo et le froid, quoique…). En revanche, j’espère qu’ils répertorient scrupuleusement le nombre de petits carrés qui comptabilisent le nombre de passagers, car c’est une donnée très utile pour le dimensionnement des lignes et des bus. Je suis déjà monté en Chartreuse dans un bus de cinquante places seul avec le chauffeur : ce n’est pas génial.
Et puis avec des chiffres et des graphes on arrive rapidement aux calculs d’optimisation. J’espère qu’ils s’y connaissent chez Transisère, parce que la recherche opérationnelle, ça peut donner des résultats étonnants. Ca me fait penser à un prof de RO de l’Ensimag qui avait optimisé des rondes de fauchage des bas côtés dans la Sarthe (ou je ne sais plus où). Comme quoi les maths, ça sert à quelque chose !

En tous cas bravo pour cette belle traversée qui fait bien envie (celle d’automne aussi d’aillleurs)…le Vercors va bientôt devenir aussi accessible que les Alpes suisses !
pas tant de marge??? vous les avez bu cul-sec les bières et les tartes et crêpes avalez en une seule bouchée??
ça c’est la faute de la charcuterie! il a du mettre le saucisson à la place des clés?