Grand beau, se drapant sur les sommets à l'arrivée au refuge.

Bus : Grenoble >> Bourg d'Oisans

Rien à signaler, toujours à l'heure...

Vélo : Bourg d'Oisans >> la Bérarde

De la circulation comme d'habitude sur le tronçon jusqu'à la bifurcation vers la vallée du Vénéon. Après, le calme, le bruit du torrent, les sommets enneigés.

Marche : la Bérarde >> peu avant le Châtelleret vers 2000m

Pas de surprise, il faut porter. Il reste étonnement beaucoup de neige pour une fin mai. On chausse vers 2000m, avant le Châtelleret.

Ski : peu avant le Châtelleret >> refuge du Promontoire

Pas de traces. Tout le monde est passé lorsque la neige portait encore... Pour moi, ce sera une montée à la brasse dans 15cm de neige lourde.

10h00. Départ de Grenoble en bus.
12h00. Départ de Bourg d'Oisans à véloski.
15h00. Arrivée à la Bérarde.
16h30. Départ de la Bérarde.
20h00. Arrivée au refuge du Promontoire.

Un minibus Transisère m'a dépassé dans la montée après Bourg d'Arud ! Nous ne sommes pas encore en période de service régulier de la [url=http://www.camptocamp.org/articles/219273/fr/ligne-tc-3040-bourg-d-oisans-la-berarde]ligne 3040[/url], mais je comprendrai plus tard au cours de mon aventure qu'il s'agissait là d'un bus spécial pour un groupe de 20 personnes. Bien vu !

Un service redémarre le 14 juin, avec deux bus à 09h00 et 12h00 pour la montée depuis Bourg d'Oisans. Et en été, c'est trois allers-retours par jours qui sont proposés. De quoi laisser la voiture au garage !

Voyez l'[url=http://www.camptocamp.org/articles/219273/fr/ligne-tc-3040-bourg-d-oisans-la-berarde]article sur la ligne 3040[/url] pour les horaires.

Même non gardé, le Promontoire reste accueillant, surtout après une approche à véloski. Nathalie avait même laissé quelques pommes de terre dont se sont délectés Aude, Henri et Bruno en les faisant cuire au bluet !

Cette sortie fait partie d'un enchaînement depuis la Bérarde de quatre jours avec approche à véloski.

• Jour 1 - Grenoble >> Bourg d'Oisans >> la Bérarde >> refuge du Promontoire
• Jour 2 - Refuge du Promontoire >> Brèche de la Meije >> Serret du Savon >> refuge de l'Aigle
• Jour 3 - Refuge de l'Aigle >> Tête des Corridors >> glacier du Tabuchet >> la Grave
• Jour 4 - Refuge du Carrelet >> Pointe de la Pilatte >> Grenoble

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Après trois semaines de mauvais temps, le beau temps s'annonce et les conditions sont idéales pour une fin mai ! Lâchement abandonné par tous mes amis, l'envie est trop forte. C'est donc seul que je partirai à véloski en direction de la Bérarde.

Je saute le tronçon entre Grenoble et Bourg d'Oisans par la vallée de la Romanche, vraiment peu engageant à véloski en raison de la circulation importante.

Depuis la bifurcation pour la vallée du Vénéon, la montée à vélo tient ses promesses : très peu de voitures, le soleil, les sommets enneigés... J'aime cette approche lente de la montagne, sans le ressenti de "parachutage" d'une approche en voiture. Je suis seul à l'origine de l'énergie qui me mène là-haut.

À la Bérarde, je laisse mon vélo du côté du chalet du CAF. Merci aux gardiennes pour leur gentillesse et leurs encouragements. Mais à mon sens, rien d'inhumain à véloskier. Je peux faire 2300m et plus à skis, je suis donc en capacité de faire 2300m à vélo puis ski !

Je dirais même plus : à vélo, marche puis ski... Mais le portage est agréable dans ce vallon des Étançons. Et le chemin paraît moins long en compagnie de Françoise et Jean-Luc, un couple de grenoblois venu passer ce week-end prolongé en étoile autour du Châtelleret. Si vous lisez ce message, bonjour à vous !

C'est de nouveau seul que je progresse vers un point blanc accroché à la montagne, que j'ai en ligne de mire depuis un moment. L'heure tardive a transformé le béton du matin en soupe du soir. Allons bon, il faut bien que la mobilité douce ait au moins un inconvénient ! C'était cela ou la montée au clair de lune à véloski à la Bérarde. Et ça, c'est du déjà vécu.

Je compte sur les rencontres d'autres skieurs afin de vivre l'aventure de la haute montagne avec eux. C'est ce qui arrivera au refuge du Promontoire, où je rencontre Bruno, Aude et Henri, qui accepteront de me laisser les suivre.