Grand beau.
Douceur, voire chaleur dans les endroits ensoleillés. Vent de NE (30km/h) désagréable au sommet.

Station du Col d'Ornon >> entrée du ravin du Merdaret

Il y a environ 40 à 50 centimètres de neige. La remontée mécanique est fermée mais la piste verte est damée. Plus haut, on trouve quelques centimètres de poudreuse sur un fond dur (croûte de regel épaisse). Skiabilité excellente.

Ravin du Merdaret

Il est tapissé par un assez gros dépôt d'avalanche de neige récente humide, probablement descendu pendant l'épisode tempétueux de la semaine dernière. Il faut parfois utiliser les rives pour progresser. La skiabilité varie de moyenne à bonne.

Le versant W des Pales

Il est bien rempli pour la saison. On trouve essentiellement des grains fins compacts, sur des surfaces lisses. Les endroits les plus exposés au soleil commencent à s'humidifier. A la montée, la progression est pénible (enfoncement mi-mollet, voire genou), mais à la descente la skiabilité est excellente.
Sous le sommet, il y a une quinzaine de centimètres de neige récente posés sur ce fond de grains fins.

---> Le risque d'avalanches est annoncé à 2/5 (limité) par Météo France. Aucune activité avalancheuse observée (à l'exception de celle concernant les pierres ! ).

De 13h00 à 16h45 (horaire global). Montée en 2h50.

En regardant ces pentes W rocheuses perchées sous Les Pales et la Tête des Filons, la dernière chose qui viendra à l'esprit d'un individu censé, sera d'aller y faire du ski ! Pourtant, les lieux d'apparence repoussante offrent parfois des cheminements dignes d'intérêt.
Ne sachant pas trop où aller cet après-midi, je décide d'explorer le coin pour voir si un passage est possible dans ce versant W. Il semble en effet un peu plus blanc que lors d'observations passées. Le remplissage satisfaisant et la très bonne qualité de la neige m'incitent à poursuivre, et finalement je sors aux Pales - un sommet méconnu s'il en est.
Malgré une approche courte et facile, je n'ai d'ailleurs trouvé aucune information sur une fréquentation à ski antérieure à la mienne de ce site. Son aspect visuel chaotique, et son exécrable réputation locale, été (il est à l'origine des coulées de boues qui coupent régulièrement la route du Col d'Ornon) comme hiver (avalanches importantes et nombreuses), expliquent sûrement ce désamour.
NB/ En bonus, 430 mètres de dénivelé supplémentaires, pour aller rechercher (en mode nocturne le lendemain soir) les peaux de phoque laissées au pied de la partie raide à la montée et... oubliées à la descente.