Grand beau. Vent sur les crêtes des Aiguilles d'Arves, elles ont fumé toute la journée. Mais pas de vent en dessous de 2600 m.

On a en gros 30-40 cm de poudre légère qui n'a pas subi les outrages du vent.
De nombreuses plaques sont parties en versant E de la crête qui va de la Baisse du Gerbier vers le Gros Crey. Départs anciens.

9h20 / 5 heures 30 de course

Un sens interdit à la sortie des tunnels, en place le samedi, mais ni le vendredi ni le dimanche au retour.

Chouette gîte.

Mathieu

Belle balade, en bonne compagnie. On a failli devoir faire la trace à partir du chalet des Manches. Heureusement, [s]zorro[/s] Tintin est arrivé et on a pu continuer de lever le nez pour profiter du paysage.
C'est une rando à faire pour la vue, le pur plaisir de la balade. C'est un peu plat pour que ce soit skiant.

Tintin

Arrivé un peu tard au Chalmieu, je pars en chasse des membres émérites de l'association mais mon odorat ne sera pas suffisant pour débusquer le départ de trace du groupe parti jouir sur le gros Chibre, et je continue donc sur les pistes de fond où les traces des podefokeurs sont plus nettes.
Je rattrape bientôt le groupe des fondeurs et c'est parti pour la remontée du platissîme mais ô combien sublime vallon sous les Aiguilles d'Arves. C'est un bon spot pour venir par risque 6, même si la fin est un peu plus nerveuse. Le vent au sommet rendra la pause désagréable. Je suis pour ma part redescendu à l'aplomb du sommet (assez raide finalement, ça partait en sluff) pour ensuite tirer à l'W pour pouvoir remonter à la croix du Bon Ventre.

ThomasR

Alors que les membres de la Principauté de la Meije sont restés clapoter à Grenoble, je tergiverse au Chalmieu : à cause d'une nuit froide dans le gite et parce que la chaufferie m'a agacé les tympans, le ski dans le froid me tente peu. Je me bouge pourtant le popotin pour aller collectiver dans la neige! Bien m'en a pris. Après un départ ralenti, c'est à peine plus vite que nous remontons le long mais superbe vallon qui nous mène au pied des Aiguilles d'Arves qui se dévoilent progressivement pour laisser apparaître leurs flancs crépis de neige fraîche qui volète à contre-jour. J'arrête la tirade. Vers 1900-2000m, Tintin-la-fusée-juste-arrivée-du-Grésivaudan nous rattrape, puis fait la plus grande partie de la trace, ce dont nous le remercions. C'est ainsi qu'en compagnie du convalescent Alex (imaginez-le dans du 2...), de Catherine, de Francois, et de Mathieu, nous foulons la cime majestueuse de la Basse du Gerbier, face à laquelle les Aiguilles d'Arves font pâle figure.
Le déjeuner sommital est à peine entamé que le vent glacial nous chasse vers la descente : dans cette poudre très légère (de la poudre facile), le ski est fabuleux, bien que la pente soit trop faible. La sortie restera tout de même magnifique.

Kryst@f

Arrivé encore plus tard à Chalmieu, je n'ai pas rattrapé le groupe de tête. Néanmoins, la partie de ski de fond était vraiment sympa dans un cadre magnifique. C'est une sortie possible par risque 6. La route d'accès est la partie la plus exposée aux avalanches.

Bertrand

Même en tirant du lit les enfants à 7h du matin à Genève, difficile d'arriver bien avant 10h30 entre les colonnes de Belges & Hollandais à double sens sur la route d'accès, un refuge mieux caché que prévu et notre légendaire sens de l'orientation. Le temps de décharger les 2 tonnes d'équipement de la tribu, il est déjà pas loin de midi mais pas question de ne pas profiter de l'après-midi pour une sortie familiale. Kryst@f nous fait la gentillesse de nous accompagner tout doucement jusqu'au voisinage du relais TV, relatant ses aventures sur le rocher incertain des Aiguilles d'Arves sous le regard [s]terrifié[/s] émerveillé de Cécile...après un pique-nique [s]frisquet[/s] glacial aux Cabottes (tant mieux, les enfants seront motivés pour repartir d'autant plus vite), rencontre de Gus Morton et Françoise avec lequel on fait un bout de montée (enfin un bout de plat descendant, plus précisément). Les effectifs de la famille finissent par exploser, Agnès et Arnaud derrière (il est vrai qu'Arnaud recreuse en raquettes une trace zigzagante autour du sillon principal qu'il ne voit guère l'intérêt de suivre bêtement), Cécile qui discute le bout de gras avec sa nouvelle pote Françoise devant, et papa au milieu tentant vainement de maintenir un semblant de cohésion. Bilan des courses : personne n'atteindra vraiment le col, Arnaud préférant dépenser intelligemment son énergie à creuser avec maman une grotte de bivouac un peu avant La Motte (2180m).

Une négociation plus serrée sera nécessaire avec une Cécile déchaînée que j'ai eu toutes les peines du monde à convaincre de faire 1/2 tour vers 2300m, à moins de 300m du sommet. Tout ça pour une prétendue réunion de 16h qui commencera avec 1h30 de retard pour (dixit) "un tas de bavardages" auquel elle ne comprendra goutte, tout ça à cause de ce maudit petit-frère qui traîne et qui fait le singe, alors qu'un nouveau record de D+ hivernal lui tendait les bras...pas facile la vie des petites filles de 11 ans ! "Ben la prochaine fois on se réveillera à 5h pour avoir plus de temps, d'accord ?" - "Euh, non, finalement on peut s'arrêter là". Bon avec toutes les remontées parsemant la descente, le froid mordant et la bonne couche de poudreuse, nos 2 moustiques auront quand même leur compte et seront même sagement au lit peu après 23h en compagnie de leurs grands copains du WE Zian et Armand. Pendant que papa aidera à achever les bouteilles et les restes de dessert avant de s'égosiller avec François, Dani et Greg autour de nos 3 guitares. Merci à chacun pour tous ces moments privilégiés !