Col Mercière : Traversée Isola 2000 - BoréonSaturday 11 January 2014
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Weather
Couvert avec quelques éclaircies. Pas froid.
Timing
Départ 7h00 à pieds de la maison, bus 7h30-10h15, chaussé à 10h25, Col Mercière à 11h25, Descente 11h45, Début du plat a 12h15, Pont d'Ingolf à 14h20, Début descente depuis le Col de Salèse à 15h15, Parking à 16h20, à Nice à 18h30, à la maison à 18h45.
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Réservation des navettes efficace par internet sur [url=http://www.lignesdazur.com/reservation/?rub_code=139]Lignes d'azur[/url], mais il faut s'y prendre 2j à l'avance. Bus confortables, chauffeurs expérimentés.
Commentaires personnels
L'objectif était de faire une traversée à la journée en mobilité douce.
Le problème c'est que l'hiver dans les montagnes de Alpes-Maritimes, les transports en commun ne desservent que les stations de ski (alpin et fond). Il était pour nous hors de question de randonner le long des pistes pour plus de 5min, donc j'ai étudié la carte IGN, et repéré plusieurs itinéraires:
- Auron-Las Donnas(forfait piéton 6.5eur)-Roya-Mounier-Valberg: beaucoup de D-, mais long
- Limone-Mte Vecchio-Palanfré-Vernante: à faire le jour ou la route de Palanfré est enneigée
- Isola-Boréon par Mercière et Salèse: avec une loooongue partie plane, c'est celui-là que nous choisissons
Je fais part du projet à José qui est partant, 2j avant je réserve sur le web de Lignes d'azur 100% neige, et à mon grand étonnement, il est possible de prendre un aller Nice-Station A et un retour Station B-Nice le même jour.
On va enfin pouvoir skier en sortant de chez soi à pieds! Traversée de la ville skis sur le sac et chaussures à l'épaule de bon matin, pour prendre le bus 750 de 7h30 devant la gare SNCF. Facile à trouver, il suffit de repérer l'attroupement de skieurs/snowboarders qui attendent planches à la main. Ce jour-là, un samedi, 3 bus complets partent pour Isola 2000.
On se fait arrêter 20min à Plan-du-var pour un contrôle de gendarmerie, destiné à lutter contre un fléau menaçant notre société: les jeunes qui fument leur joint sur les télésièges. Nous voyons passer trois gars paquets de clopes et feuilles longues à la main: avec quelques grammes d'herbe sur eux, ils seront privés de sortie de ski.
Nous arrivons à 10h15 dans la station, ambiance...station: plein de monde, des motoneiges, des barres d'immeuble, et en prime pour ce jour-là le bruit des moteurs du trophée Andros.
Nous nous débrouillons quand même pour ne faire qu'une traversée de piste, et empruntons le chemin des motoneiges et des raquettes, pour arriver au Col Mercière. Changement radical d'ambiance: de l'autre côté, plus un bruit et pas une trace.
Heureusement que nous ne sommes pas là pour la poudreuse, on aura droit à tout: croutée, moquette, dure.
Nous tombons presque par hasard sur le pont qui marque la fin de la descente et le début du sentier de randonnée plat que nous allons suivre jusqu'au Col de Salèse. Enfin plat, pas tout à fait: c'est plutôt une succession de faux plats montants et descendants. Nous choisissons de ne pas remettre les peaux et de faire les petites montées en canard. Je ne pense pas que c'était la bonne solution. En tout cas, moi qui rêvais de tester le ski de randonnée nordique, je suis servi, et je suis content d'être en télémark.
Pendant deux heures nous ne croisons que des traces d'animaux, on a vraiment l'impression d'être à des centaines de kilomètres de toute civilisation. Nous retrouvons les premières traces humaines au Pont d'Ingolf à proximité du Col de Salèse. Nous consultons la montre: pas le temps de faire les Adus, par contre nous avons le temps de redescendre par le boarder-cross naturel formé par le ruisseau plutôt que par la route enneigée.
Nous attaquons la descente, qui se transforme sur le bas en une sorte de ski-sanglier, qu'on appelle maintenant "dry-skiing" (ça fait plus classe). Je dis à José: "c'est bien pour s’entrainer, si jamais on a à faire ça à un endroit plus exposé. Ici si on tombe au pire on fini dans la rivière". Il me répond qu'il espère ne jamais avoir à faire ça dans un endroit exposé.
Pour le bus du retour, nous prenons le 750 qui vient de la Colmiane. Il y a 6 passagers dans le bus. Pour rappel, le matin, il y avait 3 bus pleins pour Isola 2000.
Nous hésitons à demander au chauffeur de nous déposer devant chez nous, mais on s'est fixé un défi en mobilité douce: il faut respecter les règles. Nous descendons donc à la gare, et nous rentrons à nos domiciles en VéloBleu, afin de rajouter un peu de véloski à la sortie. 18h45 à la maison, un peu moins de 12h après être partis.
Commentaires

Belle idée, belle balade, beau concept, bravo !