Temps nuageux le samedi, temps neigeux le dimanche

peu de neige avant d'arriver à la cabane, la faute au temps doux et pluvieux de ces derniers jours
A proximité de la cabane, des endroits avec à peine 20-30cm de neige, mais on peut aussi trouver des coins avec suffisamment de neige pour les igloos (plus d'1m de neige)

Départ à 12h30 le samedi
Arrivée à la cabane vers 14h30

[u]Aller en mobilité douce de Grenoble à Corrençon en Vercors semble simple mais pourtant...
[/u]

Si il y a peu, il suffisait de prendre le bus, aujourd'hui, il existe un [b]système de transport à la demande[/b] (*) qui oblige à réserver la veille avant midi jour ouvrable le transport entre Villard de Lans et Corrençon, ce qui oblige à choisir en plus à l'avance l'heure du retour.
Et encore, après avoir effectué cette réservation, on m'a laissé un message comme quoi ça ne serait pas sûr que nous aurions de la place dans le bus.

Mais ce n'est pas la seule difficulté : [b]encore faut-il avoir une place dans le bus Grenoble->Villard de Lans[/b] : en effet, bien que nous avons réservé le transport Villard de Lans->Corrençon et indiqué que nous venions depuis Grenoble, l'arrivée à la gare routière de Grenoble nous réserve une mauvaise surprise : il n'y a plus de places dans le bus... et rien n'est prévu pour ajouter un bus supplémentaire (avant le prochain prévu 2h plus tard), alors qu'il n'aurait pas été de trop au vu du nombre de gens qu'il y avait en trop.
Quelle solution ? soit arriver 1/2 heure avant pour s'assurer d'une place ; soit réserver et payer la ligne Transaltitude beaucoup plus onéreuse.

[b]Au final, nous avons donc réservé une ligne que nous n'avons pas pu utiliser[/b] (bien que le dimanche soir, ils nous ont gentiment appelés pour nous dire que le bus nous attendait à Corrençon...mais nous étions bien sûr redescendus avec nos voitures !) et nous avons dû nous faire rembourser les titres de transports achetés en gare de Grenoble. Nous avons mobilisé donc une partie du personnel de Transisère pour en fin de compte ne pas bénéficier de leur service...

Espérons que Transisère puisse encore rectifier le tir, ce trajet ayant été effectué sans encombre il y a 2 ans avec un groupe 2 fois plus nombreux.

i Avec Transisère, réserver un Transport à la demande semble vouloir dire qu'on a seulement l'assurance que le bus va passer, mais sans certitude sur la possibilité d'y monter ! Même les employés de la gare routière ont du mal à comprendre...[/i]

Des randonneurs effectuant la traversée ont bien rechargé la réserve en bois ; la scie sur place n'est à priori pas très performante...

Une randonnée prévue en mobilité douce et hébergement écolo...

Après récupération du matériel sur le campus, nous prenons le tram pour nous rendre à la gare routière de Grenoble dans l'objectif de prendre le car pour Villard de Lans puis Corrençon en Vercors. Après avoir réussi à prendre tous les tickets de transport pour le groupe, nous tentons d'accéder au car à destination de Villard de Lans, mais c'est cause perdue vu que le car est déjà plein, et que transisère ne prévoit pas de pallier à l'affluence des voyageurs... Nous avions pourtant réservé le bus entre Villard de Lans et Corrençon en Vercors, comme l'impose maintenant le système de transport à la demande (*) et indiqué que nous partions de Grenoble...

Bref, la voiture restant dans ce cas une solution alternative surtout au vu de notre chargement, nous récupérons au plus vite 3 petites voitures et montons à 12 sur le plateau.

La rando peut débuter au départ du foyer de ski de fond avec quelques quart-d'heures de retard, en direction de la cabane de Carrette. L'heure tardive et nos estomacs nous imposent de faire notre pause repas à proximité du 45ème Parallèle, puis poursuivons notre route pour arriver à la cabane de Carrette.

Comme sur le parcours, la neige a bien fondue, la faute au temps toujours doux et à la pluie des jours précédents. Allons-nous pouvoir faire nos igloos?
Bon, après une petite recherche, nous trouvons l'endroit idéal car avec une bonne profondeur de neige (plus d' 1 mètre de neige) et démarrons la construction des igloos, en neige (pas de glace cette année).

[u]Les Igloos :[/u]
La technique est simple et efficace : après avoir fait un tas avec tous nos sacs et les avoir recouvert d'une bâche, nous pelletons pour le recouvrir d'une bonne épaisseur de neige. Il ne reste alors plus qu'à faire une ouverture pour retirer les sacs et agrandir l'igloo en creusant dans le sol.
3 igloos sont montés, et nous en relions 2 avec une grande galerie réalisée en mettant sacs et personnes sous la bâche, de quoi agrandir notre surface de couchage.
Les igloos permettent aux randonneurs de bénéficier d'un logement sans impact négatif sur l'environnement (pas de pollution lors de la construction, fin de vie sans désagrément) tout en bénéficiant d'une très bonne isolation (température autour de 0°C, chauffage inutile) sans parler du fait que la phase de construction permet aux randonneurs de se réchauffer!

Après avoir fini les igloos, nous passons la soirée à la cabane avec quelques autres randonneurs arrivés depuis. Soirée réchauffée autour d'une bonne soupe aux nouilles chinoises quand nos voisins font de la grande cuisine (diots, patates, ...). Les spécialités solides et liquides amenés par chacun relèvent tout de même le niveau...
Pour finir la soirée, contes inuits dans l'igloo avant une nuit pas froide du tout pour la plupart d'entre nous... Pas de pleine lune pour cette fois, il neige dehors.

Le lendemain, temps plutôt gris et neigeux, nous nous baladons en forêt jusqu'à Darbounouse.
Retour aux voitures vers 16h30 et redescente sur Grenoble sans difficulté (la neige ne tient pas sur la route).

Retour à la maison, message de Transisère : "alors le bus au départ de Corrençon va partir, nous ne pouvons pas vous attendre" :D

Plus de photos sur le blog : http://randos-esmug.blogspot.fr/2014/02/week-end-igloo-2014-carrette-dans-le.html