Pic de la Grave : voie normale, en traversée St Christophe >> la GraveSunday 22 June 2014
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Weather
Assez nuageux le matin, puis se dégageant dans la matinée (vers 11h). Assez chaud. Un peu de vent par endroits.
Conditions
Itinéraire emprunté
Refuge de la Selle >> col de la Lauze >> Pic de la Grave. Descente par le col des Ruillans, la brèche de Pacave et le vallon de la Meije.
Conditions
- pas de regel
- conditions plutôt mauvaises pour le col de la Lauze, mais plutôt bonnes pour le Pic de la Grave
Col de la Lauze :
- on trouve la neige juste au-dessus du refuge (vers 2700m)
- une bonne portion est en neige de névé (bonne portance), mais environ 1/4 (sur le haut) est en neige humide où on brasse bien en l'absence de regel.
- la skiabilité du versant S du col de la Lauze ne doit pas être terrible (fond assez irrégulier)
Pic de la Grave :
- la rimaye passe bien (plutôt à gauche)
- bonne trace
- arête assez enneigée (mais des portions de rocher sec)
- glacier de la Girose bien bouché
Descente vallons de la Meije :
- enneigement quasi continu jq à la brèche de Pacave (côté Chancel)
- plus bas, on trouve des névés jq à 2500m environ.
Fréquentation
- personne d'autre pour la montée au col de la Lauze
- Pic de la Grave : 1 cordée avant nous, 1 en même temps, et d'autres après
- la foule au Râteau W
- 2 skieurs descendant le col de la Girose versant N
Timing
Montée : 5h >> 9h50 (col de la Lauze vers 8h)
Descente : 10h >> 16h25
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Aller Grenoble >> St Christophe : 10h20 >> 13h.
A noter que le bus avait 1/4 d'heure de retard à Bourg d'Oisans (à cause des bouchons), mais le bus de la Bérarde attend qu'il arrive.
Tarif : 4,40€ avec une carte 6 trajets + 1 trajet carte Oura (contre 6,70€ en tarif normal).
Retour La Grave >> Grenoble : 17h >> 19h40 (normalement 18h50)
1h de bouchons à cause de la circulation alternée à Séchilienne, alors que le trafic n'était pas si dense. Bien content d'être tranquille dans le bus, plutôt qu'en voiture. Mais je crois qu'à peine commencée, j'ai fini ma saison d'été en Oisans :-(
Tarif : 17,90€ par personne ! C'est quand même vraiment pas incitatif un tel tarif (surtout en comparaison de Transisère). J'ai complètement oublié l'astuce testée en 2008, mais j'ai l'impression que ça ne marche plus (en tout cas avec le LER35).
Hut_comment
Refuge bondé, mais accueil, bières et repas très bons.
Commentaires personnels
Loïc
Bien sympa cette traversée !
La montée au refuge de la Selle samedi sous le soleil et la chaleur est animée (antre autres) par les cabrioles d'un chamois... Refuge bondé, mais accueil, bières (on a testé les 3 bières artisanales en 75cl) et repas très bons.
La montée au col de la Lauze passe bien au début, mais avec l'enfoncement et la monotonie, on finit par se lasser, et on a hâte d'arriver au col. Le vent désagréable nous fait nous couvrir, et on part en direction du sommet du Pic de la Grave. Les nuages qui accrochent le sommet me font un peu douter, j'espère qu'on ne va pas avoir droit à un remake de 2008. Finalement les nuages vont et viennent, et ne sont pas trop gênants (hormis pour les photos).
La montée au Pic de la Grave est plus sympa que le couloir du col de la Lauze : au moins là il y a de bonnes marches. Et avec le petit bout d'arête (mi-neigeuse, mi-rocheuse), c'est plus varié. A la descente, ça se dégage, ce qui permet de contempler les sommets au-dessus (Râteau en particulier) et la foule qui s'y presse.
Pique-nique au soleil au col des Ruillans, face à la Meije. Laurent et Benoît redescendent les cordes avec la benne (on va dire que c'est ça la raison de leur abandon ;-)), tandis que les autres descendent à pied par les vallons de la Meije. On ne regrettera pas : c'est vraiment super chouette, et y a personne ! Par contre, c'est un peu moins optimisé pour la bière en terrasse : on devra se contenter d'un demi vite englouti, pour ne pas rater le bus. Tout ça pour poireauter 1h dans les bouchons.... Le gars qui installe une buvette pour l'été au-dessus de Séchilienne va faire fortune :-)
Commentaires

Cher Mr P.,
En tant que futur membre cotisant à la sécurité sociale des auteurs (eh ouai, ça existe…), je me permets de vous faire la leçon sur l’usage très en vogue et diablement erroné du mot « éponyme ».
Enfin, non… Je laisse un autre le faire à ma place : je copie-colle (néologisme qui ne tardera pas à figurer à l’ordre du jour de l’Académie Française), tout en ayant l’honnêteté intellectuelle de citer mes sources (pas comme ces XxXxXX chers étudiants dont les mémoires de fin d’année s’empilent sur mon bureau).
Attention, c’est subtil. Une bière pour digérer l’explication ne sera pas de trop. Je vous laisse 1jour et demi et des bises pour vous en remettre. Soyez fort.
Votre dévouée,
Force Roz
[quote]C’est avec une coupable légèreté que l’on emploie le plus souvent l’adjectif éponyme, sans se soucier des deux écueils qu’il nous réserve : le contresens et l’extension abusive de sens.
Emprunté du grec epônumos (composé de epi, « sur », et onoma, « nom »), éponyme signifie proprement « qui donne son nom à », ce qui suppose de considérer celui des deux termes qui s’impose à l’autre. La distinction est ici la même qu’entre donateur (celui qui donne) et donataire (celui qui reçoit).
Dans l’exemple repris par tous les dictionnaires : Athéna était la déesse éponyme d’Athènes, on comprend que c’est la déesse Athéna qui a donné son nom à la cité d’Athènes. De même dira-t-on de nos jours : Eugénie Grandet est l’héroïne éponyme du roman de Balzac (et non Eugénie Grandet est l’héroïne du roman éponyme de Balzac : c’est l’héroïne qui a donné son nom au roman, pas le contraire). L’usage d’éponyme exige ainsi de respecter la hiérarchie, afin d’éviter tout emploi « à contresens ».
D’autre part, on notera que cet adjectif était à l’origine utilisé pour désigner une divinité, un héros, une figure historique ayant donné son nom à une ville, à une tribu, à une dynastie, etc. C’est pourquoi l’Académie demande de réserver son emploi aux personnages (réels ou imaginaires), alors que l’usage actuel tend à le généraliser aux choses (dans le domaine artistique notamment). Ainsi ne dira-t-on pas : un roman, un film, une œuvre éponyme, mais du même nom (même si cela fait assurément moins chic !).
Dans le monde cinématographique, le sculpteur César (Baldaccini) est connu pour avoir conçu les statuettes du même nom (et non pour avoir conçu les statuettes éponymes).
La phrase suivante cumule les deux fautes : Le roman de Tolstoï Guerre et Paix a inspiré le film éponyme de King Vidor. D’abord, l’adjectif éponyme y qualifie une chose (un film) et non une personne ; ensuite, cette extension d’usage s’accompagne d’une inversion de la relation de « nommage » (ce n’est pas le film qui a donné son nom au roman, mais le contraire).
Même constat avec cet extrait d’un article relevé sur lexpress.fr à propos de l’homme d’affaires Rupert Murdoch : « Le patron du groupe éponyme s’est rendu à Londres ». À éviter, donc.
Dans le milieu musical, il est fréquent de qualifier d’éponyme un album n’ayant pas d’autre titre que le nom de l’auteur (ou du groupe). Il va de soi que cet emploi est tout aussi fautif – aux oreilles de l’Académie, du moins –, dans la mesure où, là encore, c’est d’ordinaire ce dernier qui donne son nom au produit et non l’inverse. On parlera plutôt d’album du même nom ou bien on tournera la phrase dans le bon sens : Zaz est le premier album de la chanteuse éponyme.
Une fois de plus, la confusion nous vient d’outre-Manche, où l’adjectif eponymous peut qualifier indifféremment la personne qui donne son nom ou la chose qui le reçoit, quand le français fait la distinction entre éponyme et homonyme (du grec homos, « même »). Dans le doute, mieux vaut privilégier la simplicité et se contenter de préciser « du même nom », « qui donne son nom » ou « qui tire son nom » (selon le contexte), plutôt que de verser dans l’approximation d’un vocabulaire mal maîtrisé.
En résumé
Ne peut être qualifié d’éponyme que le personnage (réel ou imaginaire) qui donne son nom à quelque chose (et non ce qui tire son nom de quelque chose ou qui possède le même nom).[/quote]
La source est là : Éponyme - PARLER FRANÇAIS).

En fait, il faut lire les 2 dernières lignes…

mince ! je venais de tout lire
mais dans le détail c’est fort éclairant (dorénavant je dirai un titre eponymous et puis voilà :rolleyes: )
Oui merci pour ce petite cours de français, Force Roz’. Promis je ne referai plus cette erreur.