Montée au Plan de l'Aiguille par la télécabine. Montée au sommet par l'arête N du Dôme du Goûter et l'arête des Bosses.
Descente en speed riding par la face N, le Grand Plateau, le Petit Plateau, le glacier du Taconnaz et le glacier des Bossons.
Atterrissage dans la vallée aux Bossons.

Grand beau les deux jours, mercredi et jeudi. Nuit claire, bon regel. Avant le lever du Soleil, vent très froid à partir du Dôme. Ensuite températures clémentes, même au sommet.

On chausse au Plan de l'Aiguille, la traversée jusqu'à la Jonction se fait sans déchausser.
Au Plan Glacier et à la Jonction, quelques ponts de neige deviennent bien maigres. Ca passe encore bien, mais méfiance quand même ! Ensuite accès au refuge sans soucis.
Super trace de montée par l'arête N du Dôme du Goûter, neige assez dure, pas de glace, progression aisée. Du Dôme on peut monter à Vallot en ski avec les couteaux sans problème. Arête des Bosses bien tracée.

Pour la descente les différents passages commencent à être bien trafolés. Neige encore poudreuse au dessus de 4000m, puis neige de printemps classique plus bas.

Mercredi : départ du Plan de l'Aiguille 13h, arrivée au refuge 16h.
Jeudi : départ de refuge 2h, arrivée au sommet 8h.
Redescente de l'arête des Bosses pour accompagner Éric, remontée au sommet, et décollage vers 10h30.

Montée simple au Plan de l'Aiguille : 14,50€.

Bon accueil au refuge. Réveil 1h30 !

Initialement nous voulions exploiter le bon créneau météo de mardi+mercredi ... mais plus de place au refuge ! Un peu dépités nous partons dans la Tarentaise pour une belle rando au Ruitor et à la Becca du Lac. De retour, sur la terrasse d'un bar à Bourg, on vérifie la météo : ohh finalement grand beau jeudi ! On appelle le refuge, c'est bon pour mercredi soir : feu !

Montée sans soucis le mercredi après-midi, ce cadre glaciaire est toujours aussi grandiose. Le sac est un peu lourd, car en plus des crampons et de la bouteille d'eau il y a une voile... En fin d'après-midi il fait encore bon sur la terrasse du refuge, baignée d'un généreux soleil. Repas à 18h, joli coucher de soleil sur les Aravis, et puis dodo car le lever à 1h30 va faire mal !

Dans la nuit on monte à la frontale et en mode automatique sans se poser de question : la trace est bonne et régulière. C'est à Vallot que les premières lueurs du jour apparaissent, et c'est toujours aussi magique. 8h au sommet, il fait encore bien froid, mais le panorama fait tout oublier.

Le vent au sommet est encore un peu fort, l'air est trop froid, et il n'y a pas assez de soleil : il vaut mieux attendre un peu pour décoller. Ça tombe bien, je vais aider Éric à redescendre l'arête des Bosses, il a laissé ses skis à Vallot. À 10h30 de retour au sommet, les conditions semblent bonnes. Il faut démêler un peu les suspentes car en faisant un baudrier de fortune avec la sellette elles se sont quelque peu emmêlées. Arrive le moment tant attendu, décollage vers le SE face au vent, et puis 10 minutes de bonheur, courtes mais intenses, jusqu'aux Bossons...

Les photos de la course sont ici, et la vidéo de la descente en speed riding est là.