Beau temps malgré de nombreux altocumulus - dont plusieurs lenticulaires.
Douceur des températures.
Brises de pente.

• 650m de dénivelé au total. Environ 550m skiables, avec chaussage à 2850m (pente de raideur insuffisante dans le final).

• Les pierriers sont généralement d'excellente qualité. Ils présentent une certaine finesse et offrent donc une bonne glisse / skiabilité.

• Les pentes herbeuses entre les Chalets de l'Orcière et la base de la face nécessitent de courts déchaussages mais restent très ludiques - particulièrement aujourd'hui du fait de leur humidité !

INFORMATIONS ET AVERTISSEMENTS SUR L'ACTIVITE :

• La difficulté principale concerne le choix du terrain. Il faut en effet concilier plusieurs impératifs : des cailloux suffisamment petits répartis sur une bonne épaisseur, une pente régulière d'une inclinaison au moins égale à 25° (pour parvenir à glisser), et une certaine accessibilité (car le matériel est extrêmement lourd).
• Inutile de dire qu'il faut se munir de skis en fin de vie ! Avec ou sans lignes de côte, c'est au choix ! Une paire résiste en moyenne à une dizaine de descentes.
• Pour les chaussures, privilégier la rigidité d'un modèle "piste".
• Il est de plus nécessaire de s'équiper d'un casque intégral, de lunettes type masque (contre la poussière et les projections), de vêtements résistants et rembourrés, ainsi que de gants en cuir. Des protections de slalom ou de VTT de descente (genoux, tibias, etc...) pourront également être utiles. Voilà quel "Robocop" il faut devenir pour être prêt à affronter ces conditions de ski si particulières !

De 12h30 à 15h30 (horaire global).
Montée en 1h15 (chargés comme des mules).

Je n'avais pas glissé sur des cailloux depuis 2005, et j'avoue que ce côté complètement improbable me manquait !
Mes expériences précédentes s'étant toujours limitées aux pentes voisines de la Crête de Serre Chapelle, j'ai cette fois voulu tenter plus difficile dans la superbe face SE du Peyre Eyraure en 3.3.
Mon antique paire de Rossignol 4G a rendu l'Âme il y a déjà 11 ans. Me voilà donc équipé de fringants B2 en 180cms, et prêt à affronter des pierriers aussi appétissants que poussiéreux... Bref, ça va "chier" !
Un peu difficile de retrouver ses appuis dans les premiers virages - d'autant que la pente est raide - puis rapidement tout s'enchaîne de manière fluide, et avec un réel plaisir malgré les fortes sollicitations musculaires. Franchement j'adore.
Séverine d'abord ultra-partante pour tenter la chose, ne m'accompagnera finalement qu'à pied (par crainte de trop raviver ses satanées douleurs aux genoux) ; me gratifiant ainsi de belles images et me portant gentiment quelques lourds accessoires à la montée. La prochaine fois sera la bonne puisqu'elle possède désormais le matériel adéquat... et surtout l'envie rageuse d'essayer !