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Tempétueux, avec fortes intempéries et vents. Par chance, nous avons pu bénéficier d'une courte et rare fenêtre, d'une journée, de grand beau. Nous en avons profité pour monter au Champ de glace nord et faire une ascension.

En raison des tempêtes avec intempéries des derniers jours, il a fallu être vigilant.

Par la route Australe en véhicule depuis Coyhaique jusqu'à Puerto Bertrand.
Puis bateau pour traverser le lago Bertrand puis le lago Plomo pour rejoindre le départ de la marche d'approche.

Réalisée du 6 novembre au 22 novembre 2017, notre expédition avait pour objectifs, tout d'abord de monter sur le grand Champ de glace Nord, situé dans la région de l'Aysen en Patagonie chilienne, long de 120 km Nord/Sud, et large de 50 km est/ouest, et puis d'y faire l'ascension d'un sommet. Une aventure exploratoire qui était remplie d'incertitudes, compte tenu du peu d’informations dont nous disposions, et aussi en raison des conditions météorologiques réputées sévères dans ce coin. De plus, elle avait mal démarré avec un aléa dentaire (abcès) qui est apparu à Coyhaique et qui nous a contraint de décaler de 6 jours notre départ.
En final, ce fut une extraordinaire aventure sur tous les plans. Sur le plan montagne, avec Gabriel, nous avons eu la chance de pouvoir bénéficier d'une courte et rare fenêtre météo d'une journée. Nous en avons profité pour monter sur le Champ de glace Nord, par un col à propos duquel nous n'avions trouvé aucune information d'expédition qui y soit auparavant passée. Nous avions l'idée de faire l'ascension de l'aiguille Pantagruel, pas d'ascension connue, par sa face nord, que nous supposions glaciaire sur une photo. Arrivé au pied de la face, après avoir parcouru une dizaine de kilomètres de distance et 1300 m de dénivelée depuis notre dernier camp sur le glacier, nous avons découvert des conditions de neige trop dangereuses, la face était couverte d'une neige transformée par les vents de ces derniers jours, caractéristique des Andes de Patagonie, suite aux tempêtes de ces derniers jours. Nous avons décidé de ne pas y aller. Nous avons alors fait l'ascension d'un joli sommet, situé une centaine de mètres plus haut juste au Nord. Par une arête glaciaire , couverte de cette neige transformée par les vents de ces derniers jours, mais protégée et sans difficulté majeure à 50° max, nous avons atteint son sommet, et l'avons baptisé, en l'absence d'ascension connue, la pointe Anne, la dédiant à Anne, 7 ans, porteuse de la trisomie 21.