Broches à glace : comment faciliter la mise en place

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Catégories : technique
Type d'article : collaboratif (CC by-sa)

La technique suivante vous prouve que l'état de surface et la rouille ( relative ) d'une broche n'est plus un obstacle à ses performances:
Il existe une technique que j'ai mis au point en 1995 en me disant que pour forer un trou sans effort il fallait éviter les frottements d'une manière "géométrique".

Il suffit pour cela d'écarter vers l'extérieur deux dents opposées (prendre garde de choisir la dent avec la première amorce de filetage) et de rentrer les deux autres, l'ordre de grandeur étant de (+ ou -2 a 4 dixièmes de mm) sur le diamètre ( entre deux dents )

cette méthode a pour effet de forer un trou très légèrement plus gros que le diamètre nominal extérieur de la broche et de faire une carotte d'un diamètre très légèrement inférieur au diamètre intérieur de la broche.

Ce truc n'est ni plus ni moins qu'un Avoyage utilisé pour toutes sortes de scies, ici , c'est juste un "avoyage circulaire".

Conséquences :
- la broche force moins pour rentrer et n'éclate pas du tout la glace. ( on peut donc supposer également qu'il n'y a plus de contraintes latérale lors du vissage , comme c'est le cas pour une broche qui éclate la glace et qui force en pénétrant !)
-La carotte sort presque toute seule ( uniquement du côté patte )

Commentaires

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DT1 17 years ago

Est ce que cela diminue la résistance de l’ammarage ?

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del69ish 17 years ago

Merci pour ta contribution, je vais essayer ca demain! (et tomber dessus pour tester leur tenue :stuck_out_tongue: ) à priori si brochées à l’horizontale elles travailles en torsion, à l’instar des pitons, et à l’arrachement seulement en fin de torsion, et pour cela il faut une chute avec un facteur conséquent, et probablement que la qualité de la glace (dure ou sorbet) joue aussi face à la résistance de la dite torsion. Brochées vers le haut voir à la verticale, c’est certainement une autre histoire :wink: et à vérifier aussi.

Mais c’est vrai que si t’écartes deux pointes, t’as vite fait d’atteindre la largeur du pas de vis, qui est lui responsable du bon ancrage de la broche dans la glace, et là on peut réellement se poser des questions . Est-ce que l’« elasticité » de la glace (en fonction de sa dureté, sa température et sa teneur en humidité) permet de se « refermer » sur la broche après passage des pointes, et par la suite garantir la tenue de la broche dans son trou?

petite question quant à la mise en place, comment écartes tu deux pointes sans trop les abimer, simplement avec une pince ou un écarteur?

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del69ish 17 years ago

aie aie aie quelques dizaines…10mm = 1cm !

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grald 16 years ago

Je ne suis pas un expert en broche mais en toute logique, un effort exercé sur la broche lors d’une chute sollicite la broche en traction et en cisaillement.

Pour le cisaillement, c’est la résistance du matériau et la forme géométrique de la section de la broche qui détermine sa résistance. A priori, pas de problème.

Pour la traction, c’est la plus faible des caractéristiques suivantes qui est déterminante: résistance du matériau ou frottement latéral mobilisé (glace/broche). C’est bien sur le frottement latéral qui sera quasiment toujours le point faible.

On voit bien qu’en augmentant le diamètre de forage on diminue la surface de contact entre la broche et la glace, cela ne semble donc pas être une bonne idée.

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ridgepo 15 years ago

Black Diamond - sur le dernier modèle de ses broches - a traité ce problème en évasant le tube au niveau du trépan; aucun problème, et d’usine. Pas de risque donc de « pourrir » la broche avec un bricolage hasardeux…